Les Rolling Stones Ont Le Blues
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Le blues \"a toujours été au cœur des Rolling Stones\". \"Blues & Lonesome ramène le groupe à ses racines et à la passion de la musique blues qui a toujours été au cœur des Rolling Stones\", écrit le groupe sur son site internet sous la photo de la pochette du futur album. Celle-ci montre la mythique bouche, langue tirée, le tout en bleu indigo avec des touches de rouge. Le disque, produit par Polydor Records, rassemble des reprises de Jimmy Reed, Willie Dixon, Eddie Taylor, Little Walter et Howlin' Wolf.
Avec la participation d'Eric Clapton. Le guitariste Eric Clapton, \"un vieil ami\" des Stones, a participé à l'enregistrement de deux chansons alors qu'il se trouvait dans le studio voisin en train d'enregistrer son propre album, précise le groupe. Il a été enregistré \"en trois jours en décembre dernier aux studios British Grove de Londres\", non loin du lieu où le groupe a fait ses débuts en jouant dans les pubs et les discothèques du coin. \"Cet album est un testament manifeste à la pureté de leur amour de faire de la musique et le blues est pour les Stones la source de tout ce qu'ils font\", a commenté le co-producteur du disque, Don Was.
Le nom du groupe vient d'une chanson de Muddy Waters, Rollin' Stone, choisie par Brian Jones. Le blues a toujours été la source d'inspiration principale des Stones, qui sont l'un des principaux acteurs du retour de cette musique sur le devant de la scène, à travers le British blues boom . Les premiers enregistrements des Rolling Stones sont des reprises de blues et de rhythm and blues américains. Après avoir rencontré le succès au Royaume-Uni, ils deviennent populaires aux États-Unis, durant la British Invasion (initiée par les Beatles) du milieu des années 1960. Leur single de 1965 (I Can't Get No) Satisfaction les fait connaître dans le monde entier.
Les Rolling Stones ont publié vingt-trois albums studio au Royaume-Uni (vingt-cinq aux États-Unis), tous classés dans le top dix britannique, trente-deux compilations et huit albums en concert (neuf aux États-Unis). En 1971, Sticky Fingers inaugure une série de huit albums studio qui atteignent la première place des hit-parades, des deux côtés de l'Atlantique. Leur dernier disque original, A Bigger Bang, est sorti en 2005. En 2016 est sorti le 23e album studio du groupe, Blue and Lonesome, qui reprend des standards du blues. En 2019, le groupe a vendu plus de 240 millions d'albums dans le monde (dont près de 100 millions de ventes certifiés). Le groupe est le deuxième à avoir eu le plus de succès dans le Billboard Hot 100, la référence des ventes de singles aux États-Unis. Les Stones ont été classés no 4 dans la liste des cent plus grands artistes de tous les temps du magazine Rolling Stone.
De son côté, Brian Jones, après avoir rencontré Alexis Korner, l'un des pionniers du blues britannique, lors d'un concert à Cheltenham, décide de déménager à Londres avec Pat Andrews, la mère de son enfant. Désireux de monter son propre groupe, il passe une petite annonce dans Jazz News fin 1961. Il pense appeler son groupe les Rollin' Stone, d'après un titre de Muddy Waters[5]. Brian Jones donne rendez-vous aux postulants au pub Bricklayers'arms sur la Berwick Street (en)[6]. Le pianiste Ian Stewart répond à l'annonce et lui présente d'autres musiciens dont le chanteur Andy Wren et le guitariste Geoff Bradford. Peu à peu, la première mouture des Rolling Stones se forme avec Brian Jones et Geoff Bradford aux guitares, Ian Stewart au piano, Paul Pond (qui office sous le nom de P.P. Jones) au chant[7]. Le poste de batteur est fluctuant : plusieurs batteurs payés au concert se succèdent dont Charlie Watts et Mick Avory (futur Kinks).
En avril 1962, le Blues Incorporated, groupe monté par Alexis Korner et ouvert à de nombreux musiciens, joue ses premiers concerts[8]. Parmi les musiciens qui montent sur scène, Jack Bruce, Ginger Baker, Charlie Watts et aussi le groupe formé par Brian Jones. Ce dernier qui se produit sous le nom d'Elmo Lewis, impressionne le public en jouant de la guitare slide (à l'époque inconnue en Angleterre)[8]. Mick Jagger, Keith Richards et Dick Taylor rejoignent le Blues Incorporated mais tendent à s'éloigner du rhythm and blues pur et dur pour jouer du rock'n'roll (notamment du Chuck Berry et Jimmy Reed)[9]. Brian Jones rencontre pour la première fois Mick Jagger, Keith Richards et Dick Taylor le 2 avril 1962 au Ealing Jazz Club[10].
Début juin, au début de la tournée, le groupe se rend dans les fameux studios Chess à Chicago (là où sont enregistrés de nombreux standards de blues de Muddy Waters ou Chuck Berry qui les inspirent) pour une session le 10 et 11 juin 1964, où est enregistrée une série de chansons. De cette session est tiré un nouvel EP intitulé Five by Five, qui sort au Royaume-Uni en août, puis en octobre le second album américain 12 X 5, contenant les pièces de l'EP anglais, en plus de nouvelles chansons, incluant des singles. Ce sera le début de la grande disparité entre la discographie anglaise et américaine du groupe jusqu'en 1967 avec Their Satanic Majesties Request.
Sur le plan musical, l'album Their Satanic Majesties Request qui sort en décembre 1967 et qui porte largement la patte expérimentale de Brian Jones, bien qu'opposé initialement au projet ne voulant pas sortir de la droite ligne du blues, n'aura sur le moment qu'un succès mitigé, déconcertant par son côté planant quelques fans du blues pur et dur. Deux titres toutefois émergent : She's a Rainbow et 2000 Light Years from Home. La couverture de l'album innove en présentant une photo du groupe en relief (3D) sur film gaufré. Cette expérience ne sera pas reprise sur les éditions vinyle suivantes, ni CD, de l'album[49]. La photographie est signée de Michael Cooper qui avait travaillé quelques mois plus tôt sur les visuels de Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band[49].
L'opposition de style entre les Beatles et les Rolling Stones est le résultat d'un marketing de différenciation savamment orchestré par Andrew Loog Oldham. Le parcours musical des deux groupes est assez parallèle : influences communes du rock 'n' roll et du rhythm and blues (même si ce dernier est plus marqué chez les Stones). Bien que dans les médias, les Rolling Stones incarnent les mauvais garçons (Oldham n'avait pas hésité à interroger : Laisseriez-vous votre fille sortir avec un Rolling Stone [50]) et les Beatles, les gentils garçons , les membres des deux groupes s'apprécient et se côtoient dans le privé[51],[52]. Les Beatles, John Lennon et Paul McCartney offrirent même la chanson I Wanna Be Your Man aux Rolling Stones pour lancer leur carrière en 1964 et firent les chœurs sur la chanson We Love You en 1967. Brian Jones joua plus tard sur certains titres des Beatles comme Baby, You're a Rich Man ou You Know My Name.
L'année 1968 est décisive pour les Stones. Musicalement, avec l'échec de Their Satanic Majesties, le groupe a perdu du terrain face à ses concurrents. La musique du moment subit une véritable mutation apportée par des groupes comme The Jimi Hendrix Experience, The Doors ou Grateful Dead, et l'épicentre du rock s'est déplacé d'Angleterre vers la Californie. Alors que les Beatles concoctent leur Album blanc, que The Who enregistre son opéra-rock Tommy, les Stones marquent leur grand retour en revenant aux racines du blues et du rock, d'abord avec le single Jumpin' Jack Flash, puis avec l'album Beggars Banquet. L'album est très influencé par son époque et l'esprit de contestation qui flotte dans l'air. Des titres comme Street Fighting Man, Jigsaw Puzzle ou Sympathy for the Devil font référence aux émeutes qui éclatent un peu partout dans le monde occidental. Depuis la descente de Redlands, Mick Jagger s'est positionné dans une attitude de défiance et de rébellion vis-à-vis de l'ordre établi[57]. Des titres comme Sympathy for the Devil témoignent aussi de l'influence de Marianne Faithfull sur Mick Jagger. Cette dernière l'a initié à une certaine culture littéraire puisque la chanson est inspirée du roman Le Maître et Marguerite de Mikhaïl Boulgakov[58].
Le grand retour à la scène date du 5 juillet 1969, lors du concert gratuit à Hyde Park, devant près de 500 000 personnes, le premier depuis deux ans et demi, pour l'intronisation du nouveau guitariste Mick Taylor, qui vient de chez John Mayall (qui a fait découvrir Eric Clapton et Peter Green). Pour rendre un hommage à Brian Jones, décédé 2 jours plus tôt, Mick Jagger lit à cette occasion un poème de Percy Bysshe Shelley : Adonaïs. Mick Taylor contribue à renforcer les racines blues des Rolling Stones et sa participation aux albums Exile on Main Street et Sticky Fingers marqueront le retour à des compositions et des productions plus épurées. Le concert d'Hyde Park est le prélude à une grande tournée aux Etats Unis, où ils n'ont plus joué depuis trois ans. La grande tournée qui contient vingt-trois dates et dix-sept villes, démarre le 1er novembre 1969. Le spectacle est très bien rodé et le groupe apparaît plus professionnel qu'il ne l'a jamais été[63]. La tournée américaine de 1969 sera immortalisée par l'album en public Get Yer Ya-Ya's Out!, où les riffs de Keith Richards et les solos de Mick Taylor sont d'une efficacité redoutable.
Le 19 novembre 1991, le groupe signe chez Virgin Records un contrat de 44 millions de dollars pour trois albums. Bill Wyman refuse de le signer car il a décidé d'arrêter la musique pour passer à autre chose, se consacrer à d'autres passions. Les autres membres acceptant la décision avec tristesse décident de ne pas dévoiler immédiatement cette information au public[42]. Visiblement lassé de ne pas être crédité pour ses contributions, et peut-être aussi des tournées incessantes dans les stades ou bien aussi par son avance en âge sur les autres[82], son départ est officialisé le 6 janvier 1993 pour prendre sa retraite[83]. Il forme les Rhythm Kings, groupe comprenant des musiciens de studio, tous de ses amis, comme Peter Frampton, Albert Lee ou Gary Brooker, et enregistre plusieurs albums aux consonances blues et jazz. Il est remplacé par Darryl Jones, choisi par Charlie Watts, qui amène une basse encore plus pesante que Bill Wyman et qui sied bien au son des Stones ; Darryl Jones n'aura jamais le statut de membre officiel et ne sera pas présent sur les photos publicitaires des Stones, bien qu'il soit très apprécié des membres du groupe. 153554b96e
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